Pour un profane, il semble étrange d’apprendre que certains chevaux sont faits pour être montés tandis que d’autres ne le sont pas tout à fait. Il semble tout à fait logique et normal de seller n’importe quel cheval, en prenant en considération sa taille bien entendu, et de galoper à sa guise. Cette perception n’est pas fausse, tant qu’on ne prend pas en considération les caractéristiques de chaque catégorie de cheval ?
A chaque catégorie ses caractéristiques
Théoriquement, il est possible de monter n’importe quel cheval, du moment qu’il accepte de se laisser faire. Cependant, on gagne à garder à l’esprit que ce genre d’improvisation ne doit être que temporel. Dans le monde, plus de 75 % des races de chevaux sont de chevaux de selle. Cela revient à dire qu’on aura l’éventail d’options est véritablement large.
Cela revient-il à dire qu’il ne faille pas seller un cheval de trait ? Pas du tout. Grimper sur un cheval de trait pour parcourir une centaine de mètres n’aura rien de mortel. Du moment qu’il est dressé, le cheval s’exécutera sans trop de difficultés. Toutefois, la situation change totalement quand on est amené à se déplacer sur de longues distances ou lorsqu’on souhaite que le cheval soit le plus rapide possible. Les chevaux de trait sont des chevaux exceptionnellement robustes et forts, mais aussi très lourds et lents.
Si on n’est pas pressé de se rendre d’un point A vers un point B, on peut très bien monter un cheval comme le Clydesdale. Sa réputation en tant que cheval de trait n’est plus à faire, sa musculature impressionnante et sa force de traction remarquable lui valurent des louanges au 18ᵉ-19ᵉ siècle. Cependant, ce n’est définitivement pas le cheval qu’il convient d’acheter si on souhaite participer aux courses hippiques.